Niveau de qualification du mesureur
L’IAAF et l’AIMS reconnaissent trois niveaux de qualification de mesureurs de parcours comme assez compétents pour mesurer des types spécifiques de parcours. Tandis qu’au Canada, n’importe qui peut mesurer une course, on encourage les organisateurs de course à obtenir les services d’un mesureur qualifié afin d’assurer la qualité et la précision du mesurage. Quelques événements d’Athlétisme Canada et tous les événements qui se trouvent sur le calendrier commun de l’IAAF/AIMS requiert que le mesurage soit effectué par des mesureurs qualifiés
- Niveau C - Parcours locaux, dont les parcours des championnats nationaux, mais aucune course des calendriers de l’IAAF ou de l’AIMS
- Niveau B - Comme ci-dessus, plus les courses de championnats de zone et courses du calendrier commun AIMS/IAAF
- Niveau A - Comme ci-dessus, plus les parcours des championnats du monde, des coupes du mondes et des Jeux olympiques (couru conformément à la règle 1.1(a) de l’IAAF)
Évaluation du niveau des mesureurs
L’évaluation du niveau des mesureurs s’effectue à la discrétion de l’administrateur international du mesurage, qui soumettra ses recommandations à l’assemblée annuelle conjointe de l’AIMS et de l’IAAF pour approbation. Les exigences de base pour obtenir un niveau de mesureur sont les suivantes :
Mesureurs de niveau « C »
Les mesureurs deviennent de niveau « C » suite à la conclusion d’un séminaire de mesurage de parcours de l’IAAF/AIMS, qui fut géré par un mesureur de niveau « A », et suite à plusieurs mesurages indépendants accompagnés de toute la documentation requise.
Devenir un mesureur de niveau « C » reconnaît que la personne concernée possède les compétences nécessaires pour mesurer des parcours de course sur route au Canada, pour les courses qui se trouvent sur les calendriers provinciaux ou le calendrier national. Deux choses sont requises :
- La connaissance technique de base concernant le mesurage de parcours;
- La capacité du mesureur de produire un rapport de mesurage qui peut être compris facilement et clairement par un lecteur informé.
Le niveau « C » du mesureur est confirmé après que le candidat ait effectué plusieurs mesurages et qu’il ait envoyé la documentation concernant ceux-ci à l’administrateur international du mesurage approprié, qui utilisera celle-ci afin d’évaluer le critère 2) ci-dessus. Au moins deux rapports de mesurage doivent être soumis à l’administrateur dans les 12 mois suivant le séminaire afin qu’un candidat soit considéré pour le niveau « C ».
Mesureurs de niveau « B »
Les mesureurs désirant obtenir le niveau « B » doivent envoyer la documentation de leurs mesurages d’au moins quatre parcours à l’administrateur international de mesurage approprié, qui pourra par la suite organiser un autre mesurage observé par un mesureur de niveau « A ». Si l’administrateur international de mesurage est satisfait des compétences du candidat, l’administrateur recommandera que le candidat passe au niveau « B » lors de l’assemblée annuelle commune de l’AIMS et le d’IAAF, et cette recommandation sera sujette à la ratification par le Conseil de l’IAAF.
Devenir un mesureur de niveau « B » reconnaît que la personne concernée est capable de mesurer des parcours et de documenter leurs mesurages conformément aux normes requises pour les courses se trouvant sur le calendrier international, à l’exception des championnats globaux seulement. Il est important que la personne concernée soit capable de démontrer ses compétences de mesurage sur des routes à circulation libre et/ou sur des rues citadines.
Il existe plusieurs différences entre ce qui est requis d’un mesureur national et d’un mesureur international.
Les différences linguistiques et culturelles peuvent rendre la communication plus difficile pour un mesureur. Dans des endroits inconnus, le mesureur devra prendre le temps d’évaluer les conditions locales et d’écouter les avis du personnel local. Le mesureur devra aussi prendre le temps d’expliquer les exigences du mesurage et ce qu’ils feront durant le mesurage (en particulier, l’escorte policière doit être avertie que le concept de « prendre la trajectoire la plus courte possible » signifie en pratique que le mesureur devra de temps en temps circuler en bicyclette dans le sens inverse du trafic).
Des différences techniques peuvent survenir lorsqu’on travaille dans des conditions inhabituelles. Le mesureur utilisera une bicyclette inhabituelle, mais, tant que le compteur soit fixé sur la fourche avant, ceci ne devrait pas être un problème. La bicyclette pourrait ne pas avoir de braquets pour changer de vitesse, ce qui rend difficile la conduite d’un vélo dans des sections plus inclinées. Il se peut qu’il n’y ait aucun parcours d’étalonnage existant et approprié près du départ et de l’arrivée du parcours à mesurer. Le mesureur doit toujours avoir un ruban à mesurer en métal avec lui lors d’une assignation internationale de mesurage, afin qu’il puisse mesurer un parcours d’étalonnage lui-même, ou vérifier un parcours existant d’étalonnage. Le mesureur ne soit pas se fier au personnel local pour préparer un parcours d’étalonnage. Il doit toujours le faire lui-même à partir du début, ou effectuer une vérification minutieuse du parcours d’étalonnage existant.
Mesureurs de niveau « A »
Un individu est admissible au niveau « A » s’il est déjà de niveau « B » depuis au moins deux ans, durant lesquels il a mesuré huit parcours, dont deux de ceux-ci se trouvent dans le calendrier commun de l’IAAF/AIMS. Un des deux parcours du calendrier commun doit avoir été mesuré sous la supervision d’un mesureur de niveau « A », qui devra envoyer un rapport à l’administrateur international de mesurage.
La documentation des huit mesurages doit être envoyée par la fédération membre pertinente à l’administrateur international de mesurage. Si tout est satisfaisant, l’administrateur international de mesurage accordera le niveau « A » au mesureur, sujet à la ratification ultérieure du Conseil de l’IAAF.
Devenir un mesureur de niveau « A » signifie qu’il est plus probable que le mesureur soit appelé à mesurer des épreuves de championnat, dont les parcours de marche. Lors de tels événements, les différences principales sont que les épreuves peuvent débuter et/ou se terminer dans un stade; les parcours comportent normalement plusieurs boucles, et comportent habituellement des virages « conçus », définis par le placement de cônes. La conception des virages est abordée dans l’annexe 2 du manuel de mesurage, à la page 28.
Lors de championnats, tous les parcours de marche et plusieurs parcours de marathon sont conçus sur plusieurs boucles. Le mesureur doit être prudent et pendre en compte les compétiteurs qui se joignent à la boucle à un endroit différent de celui où ils la quittent. Ceci signifie que la boucle finale est en pratique plus courte que les autres. La lecture du compteur doit être prise dès qu’on joint la boucle, et encore une fois à ce point lors de l’achèvement de la boucle. Mais, avant ceci, une autre lecture est requise à l’endroit où les compétiteurs quittent la boucle.
Le mesurage sur la piste d’un stade est mieux effectué par une combinaison du dossier du mesurage effectué par l’arpenteur-géomètre de la longueur de la piste et du mesurage grâce à un ruban à mesurer en métal. La raison de ceci est que la précision de la méthode de la bicyclette calibrée dépend de la consistance. L’étalonnage sur une surface de route suivi d’un mesurage sur une piste caoutchoutée praticable en tout temps n’est pas une procédure régulière et mènera à des imprécisions significatives dans les résultats.
Les pistes sont marquées à des intervalles réguliers dans chaque corridor. Il n’est pas difficile de calculer la distance entre deux points sur une piste simplement en additionnant ou en soustrayant. Il faut mesurer à l’aide d’un ruban à mesurer en métal jusqu’à la marque la plus près enregistrée sur la piste (ces marques sont souvent étiquetées avec des petites plaques de métal sur la courbe intérieure). La seule difficulté vient de l’endroit où les coureurs quittent la piste pour sortir du stade, et vice-versa. À ces points, la trajectoire la plus courte de la lice de la piste jusqu’au tunnel de sortie doit être mesuré à l’aide d’un ruban à mesurer en métal. Il faut être prudent et identifier exactement quelles parties du tunnel seront disponibles pour les compétiteurs lors de la course, et celles qui pourrait être interdites pour cause de sécurité et de services.
Le mesurage par vélo étalonné peut normalement débuté à partir du bord de la piste. Mais, si la construction est toujours en cours, alors il est mieux de commencer à l’extérieur du stade et d’utiliser un ruban à mesurer en métal afin de mesurer la piste jusqu’à ce point.
Maintien des niveaux « A et B » et déclassement
Tous les mesureurs doivent envoyer une copie de leur documentation de chaque parcours mesuré qui se trouve sur le calendrier commun de l’IAAF/AIMS à l’administrateur international de mesurage approprié, ainsi qu’au secrétaire général de l’IAAF, à Monte Carlo. Ils doivent aussi envoyer un rapport à leur administrateur international de mesurage à tous les deux ans, énumérant leurs activités dans le mesurage de parcours. S’ils ne mesurent pas un parcours durant deux années, ils seront déclassés.